Des Monts et Merveilles
Mardi 24 septembre au lundi 11 novembre
Yves LeGoff
Photographie

« Passionné de photographie depuis « très longtemps ». Premier appareil photo à 18 ans (1971Praktika LTL acheté à la FNAC Montparnasse). Au départ un parcours argentique avec les photos de famille, de Nature.

Grace à mon métier dans l’Aviation civile, mon accès sans restrictions au « tarmac » de l’aéroport de Paris Orly va me permettre d’être le correspondant privilégié de mon Administration pour certaines photos techniques illustrant notre revue interne, mais également le renouvellement de la photothèque et archives.

Je suis alors également sollicité au coup par coup par Aéroports de Paris et des compagniesaériennes nationales (Air France, Air Inter, Touraine Air Transports, etc ,) et parfois même par Air et Cosmos revue de l’aviation. (Deal de l’époque une diapo retenue échangée contre une pellicule diapo kodak 36 pauses). Directeur de vols par la suite dans de grands meetings aériens nationaux, je peux parfaire ma technique photo.

L’acquisition en 2007 d’un réflex numérique (Pentax K10) sera pour moi un véritable bonheur, surtout en matière de coût et du résultat immédiat de la photo.

Désormais retraité, je poursuis ma passion en Rhône-Alpes ou dans les marais salants de Guérande et le bord de côte de l’océan où est notre maison familiale.

J’ai la chance également d’appartenir à l’association photos Rhône Alpes Nature (APRAN) qui permet d’échanger sur le thème et de partager ma passion.

C’est ma première expo en « individuel ». Je me définis comme un regardant et j’essaie decommuniquer la beauté de cette Nature qui m’entoure à ceux et celles qui veulent bien regarder.

Pourquoi le thème de l’Aubrac ? Lors de ma première venue il y a deux ans sur ce plateau del’Aubrac, j’en suis resté émerveillé. Je pense à cette énergie qui y circule, (comme le granitebreton ?) parce que le regard comme le vent qui y souffle ne rencontre aucun obstacle dans son parcours, parce qu’il y a une certaine rudesse de Vie, je ne connais pas le Mongolie mais j’y ai retrouvé des similitudes. Très honnêtement, cela me donne une envie de marcher, de partir, d’aller là-bas, au-delà….

Combien de fois en affût (comme pour l’hermine), je reste adossé au rocher à l’abri du vent et je regarde l’horizon sans contraintes et les nuages traverser le ciel

J’adore également la Maison de l’Aubrac. A chaque fois, que j’y entre, c’est un peu accéder à la vigie d’une tour de contrôle d’un aéroport (ou de la passerelle de commandement d’un navire) quand on regarde à travers les baies vitrées. »